Dis moi que tu m'aime.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/11/2007

Il était la nuit. C'était une soirée fraîche qui surplombait la ville sous la forme de nuâge et de gouttes de pluie. Perdita n'était pas de ces gens qui aimait la pluie, qui disait qu'ils aimaient ça, et qui par cela ésperait être admirés, adulés, et qui par cela éspéraient en vain qu'on leur accorde le titre de personne classieuse avec des gouts peut communs et intéressants.
Non, Perdita ne se fourvoyaient pas avec d'eventuels illusions, elle n'aimait pas la pluie, point. Elle n'avait jamais éprouvé le besoin de l'aimer ou de la comprendre. La pluie c'était froid, ça mouillait, c'était déplaisant, sauf les jours où elle pleurait. Ces jours si peut nombreux, elle les aimait quand il pleuvait, parce que comme toute humaine qui se respecte, elle avait pour privilège, Perdita, de déscendre dans la rue pour pleurer. Et comme toute pluie que se respecte, elle avait pour privilège, de dissimuler les larmes sont sous épais rideaux mouillé qui se fondait si bien avec cette eau salée émanant de nos yeux.
C'était un jour comme ça qu'elle appréciait la pluie. Donc aujourd'hui, elle n'aimait pas la pluie. Perdita ne pleurait plus depuis longtemps et elle n'avait aucune intention de redevenire la pleurnicharde qu'elle avait put être autrefois à certains moments de sa vie. Elle était là, au milieux des ruines d'un bâtiment de béton claire, dans un parking découvert, assise sur une balustrade, ou un mur tranché en deux, décapité avec le temps. Elle était là et elle songeait ou ne songeait pas. Elle était juste présente physiquement, intérieurement elle vagabondait autre part, depuis combien de temps s'était-elle assise sur ce béton dure et inconfortable ? Depuis combien de temps fixait-elle le vide et la pluie sans cligner des yeux? Elle les fermât enfin. Elle s'ennuyait à mourire. Pourquoi vivait-elle dans cette ville sans joie, dans cette ville méfiante, dans cette ville où elle n'avait strictement rien à faire chaque jour, outre rentrer chez elle pour avoir la compagnie de son chat et du froid qui embrassait l'appartement depuis qu'il avait été cambriollé.
Elle les rouvrit. Ses yeux. Toujours du vide, rien n'avait bougé. Pas même la pluie qui continuait. Elle soupirât et déscendit du mur où elle avait grimpée sans mal puisqu'il était coupé si bas que n'importe qui pouvait y grimper pour s'y assoire.
Puis elle finit par faire quelque chose, comme ça, juste pour fun. Juste pour voir, pour éssayer de provoquer un incident, quelque chose d'amusant. Pour tenter de ne plus s'ennuyer.

"-Il y a quelqu'un ?!"

Sont hurlement retentit en écho dans tout le Parking et allât se perdre un peut plus loin. Elle n'avait plus qu'a attendre, à se préparer au pire et au meilleur. Il était tard, qui pourrait bien être allé trainer, comme elle, dans un lieu aussi délabré ?

Messages : 34 Date d'inscription : 11/11/2007

Aujourd'hui , Fujihiro avait eu rendez-vous avec son premier coéquipier . Le fric blanchit , c'etait pour bientot . Il n'etait pas inquiet mais méfiant , il pourrais avoir des probleme avec des flics qui se doutes de quelque chose . Deja lui , qui avait commis plusieur délit étant mineur meme , avait un casier judiciaire bombé . De plus , c'etait un trafiquant japonais , si quelqun decouvrais sa , ca serait le drame ... La solitude agaçait Fujihiro , mais c'etait bien mieux comme ca . Son patron lui avait dit : "Ne parle a personne et n'aime personne , car Runaway City rime avec délit ..." Il ne voulait pas coire les parole débile du patron qu'il voulait tuer dès son retour au Japon . Il avait d'ailleur presque perdu l'envie de se venger . Et pour ca , il lui fallait une raison de rester dans cette ville ... Bref , il etait la , sous la pluie a fumer une cigarette réfugié sous un arret de bus , pret d'un parking . Il entendit les paroles d'une femme . Il regarda en direction du parking et vit une jeune fille , comme il l'avait préssentis . Il sortis de l'arret de bus pour se rapprocher peu a peu du vieux parking qui etait devant un vieux batiment . La fille ne l'avait pas remarquer alors , il lanca une pemiere salutation . Mais les eclats de la pluie couvrait ses paroles . Il haussa la voix et redis :

- Salut !

Messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2007

Où était-elle arrivée ? Allez savoir. C'était délabré, vaste et vide. Chacun de ses pas résonnaient en écho autour d'elle. D'une main, elle tenait son une ombrelle, de l'autre, Mr. Rébit, un lapin destroy de sa collection. La peluche était vraiment dans un piteux êtat : il était déchiré par-ci par là, recousu un peu partout, enfin il lui manquait un oeil qui avait été remplacé par un bouton. Et à quelques exceptions près, les compagnons de Mr. Rébit ne devaient pas échapper au même traitement. Inglim continua son avancée parmi ses longs et lugubres couloirs de ce bâtiment à moitié détruit qui menaçait de s'effondrer à tout moment. Cela faisait déjà un bon moment qu'elle s'enfoncer de plus en plus profondément dans ce qui semblait avoir été un hôpital auparavant.

Elle finit par trouver une porte qui donna sur un parking aux premiers abords vides. L'astre céleste avait déjà disparu et une brise fraîche vint caresser ses joues, lui faisant l'effet de lames tranchantes que l'on enfonçait avec douceur dans sa peau. Entre temps, il s'était aussi mis à pleuvoir. Comment s'était-elle retrouvée dans un lieu aussi sinistre ? Ah oui. Elle tentait d'échapper à Raphaël, son prétendu grand frère. Une idée totalement absurde de la part de papa mafieux car ils ne se ressemblaient en rien. Mais ce n'était qu'un détail parmi tant d'autres.

*** Flash Back ***

"INGLIIIIIMMM !!!!!!!! Combien de fois je t'ai déjà dit de ne toucher à rien ?!!!
- Ce n'est pas ma faute Raphaël, je n'ai rien fait.
- Alors comment expliques-tu que je me retrouve à l'hôpital, les deux jambes dans le plâtre, brûlé de la tête aux pieds après avoir échappé de justesse à la mort alors que je ne suis censé qu'avoir une petite grippe insignifiante ?!
- Je cuisinais.
- Et tu es sortie en laissant la cuisinière en feu et en foutant la casserole dans le micro-onde, évidemment !
- Où est le mal ?
- Regarde dans quel êtat je suis actuellement ! Tu as fais explosée la cuisine avec ma chambre qui se trouvait juste au dessus !!!
- Ce n'était pas prévu.
- .......................INGL.........
- Les visites sont terminées.
- Je reviendrais te voir demain grand frère.
- Reviens ici, je n'ai pas terminé de te sermonner !!!
- Tant pis, reporte ton sermon à demain. Au revoir et soigne toi bien."

Et la jeune fille posa les fleurs qu'elle avait apporté dans le verre d'eau de son frère avant de partir. D'un mouvement brusque, ce dernier renversa le verre d'eau qui coula sur les fils électriques....... Un profond cri de douleur et de colère se fit entendre dans tout l'immeuble.

*** Fin du Flash Back ***

Perdue dans ses pensées, une voix lointaine arriva jusqu'à ses oreilles. Alors elle n'était pas seule. Par curiosité et surtout par folie suicidaire, Inglim s'avança à pas lents et feutrés vers l'endroit où provenait la voix. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, elle pouvait distinguer deux silhouettes. Une fois arrivée, elle put apercevoir plus distinctement les deux inconnus : une jeune fille et un jeune homme. Ses grands yeux bleus allèrent de l'un à l'autre en silence. Puis ses lèvres s'étirèrent en un sourire poli.

Messages : 6 Date d'inscription : 24/11/2007

Elle ne pensait vraiment pas qu'on lui répondrait, elle songeait, elle anticipait, qu'on ne lui répondrait pas, qu'elle resterait là avec son écho, son unique voie comme réponse, mais elle s'était trompée. C'est donc très vite qu'on lui répondu. Une voie d'homme. Elle tournât la tête vers la provenance de la voie et arqua un sourcil, un japonais, assez mignon il faut dire, se trouvait là. Elle aurait dut penser à surveiller les alentours, elle ne l'avait même pas entendu venir. Elle ne répondit pas à son salut qu'elle jugeât de peut éloquent et se contentât de jauger la personne devant elle d'un œil critique. Qui était-il? D'où venait-il? Etait-il dangereux ? Elle baissât les yeux pour enfin fixer le sol. De l’eau coulait paisiblement sur ce béton gris peut joyeux et qui faisait mal aux yeux. Un hôpital. Elle repensât pendant un éclaire de seconde a ses parents morts dans un accident de voiture, à cette attente longue dans cet hôpital a l’odeur insupportable de médicaments. Puis elle revint à la réalité. Oui il était dangereux, non elle n’allait pas s’enfuir. Il était dangereux dans le sens qu’elle l’était elle-même aussi pour n’importe qui. A Runaway, tout le monde était dangereux, et ce n’était pas pour autant que Perdita n’accordait des conversations à personne au collège.

Elle avisât. Il était inutile de partir puisque c’était elle-même qui avait souhaité chercher les ennuis. Elle remit alors normalement ses sourcils bruns qui s’était arqués précédemment, et obtempérât. Un sourire fin se dessinât sur ses jolies lèvres et ses yeux brillèrent d’une lueur espiègle, après quoi, elle éclatât d’un rire presque sonore, si il n’avait pas été brouillé par les bruits de la pluie. Et alors, elle lâchât d’une voie tout ce qu’il y a de plus attendu chez une fille de son genre :

« -Oh ! Tu m’as fais peur ! Elle éclatât à nouveau de rire. Salut ! »

Non non, Perdita ne jouait pas, elle avait le sentiment que rigoler était ce qu’il fallait faire, ou ce qu’il fallait éviter mais passons. Elle avait eu cette envie soudaine, de rigoler, parce que oui, en vrai, pendant un instant elle s’était absurdement inquiétée à la vue de ce Japonais, parce que oui pendant un instant elle s’était vu morte ruisselante de sang sur le sol de ce parking d’hôpital, sans personne pour savoir qu’elle avait un jour existé. C’était si idiot qu’elle avait eu une envie pressante d’éclater de rire. Voilà tout. Elle toisât comme ça le Japonais pendant un bon moment, ou un petit moment qui lui parut une éternité, jusqu’à ce qu’une jolie petite fille arrive. Que faisait-elle là ? Son physique lui-même sortait de l’ordinaire, elle était semblable à une poupée de porcelaine. Yeux bleus profond, peau blanche parfaite, sourire poli, cheveux blond. Elle ressemblait à s’y méprendre à Alice aux pays des merveilles. Mais quelque chose clochait, son sourire était poli, parfait. Pour Perdita les gens parfait étaient douteux. Elle lui rendit son sourire polit puis le silence s’installât. Que dire ? Elle ne savait pas quoi formuller pour saluer la fillette sans lui faire peur ou sans l’énerver.

Messages : 34 Date d'inscription : 11/11/2007

Fujihiro eu un retour de salutation de la part de la jeune fille qui , juste avant , avait eu un moment d'inconscience . Elle etait peut etre méfiant ou inquiete par quelque chose . Ou peut etre se mefiait-elle de Fujihiro . Il regardait attentivement la belle jeune fille . Elle etait jeune , elle avait environ une quinzaine d'années . Elle avait raison de se mefier , a Runaway city , on ne sait ce qui peu arriver ...

- Excuse moi de te poser cette question , mais que fait une jeune fille comme toi dans un tel endroit ?

Il sentis une autre personne , peut etre dangereuse , il posa la main sur son flingue bien caché par sa veste grisatre et tourna la tete . Il vit une joli petite fille , une vrai poupée . Il eu un petit soulagement et remis la main dans sa poche . Mais ... pourquoi etait-il soulagé ? Une petite blondinette de douze ans a peine dans un endroit pareil , c'est carrément louche ! Sans faire trop attention mais en se méfiant quand meme de la petite fille blonde , il tourna la tete vers la fille un peu plus agée de celle qu'il venait d'apercevoir et lanca avant qu'elle ne reponde a sa premiere question :

- Au fait , j'm'appele Fujihiro .

Messages : 4 Date d'inscription : 23/11/2007

Une ambiance quelque peu tendu voire même oppressante s'était installée. Etait-ce dû à son arrivée ? Possible. Ils se méfiaient d'elle. Et ils faisaient bien. La jeune fille se contenta d'ignorer cette hostilité. Cela devait à peine faire deux semaines qu'elle avait emmenagé avec son soi disant frère à Runaway City. Cette ville qui à première vue semblait si banale bien qu'entièrement effacé de la carte. Cependant, les gens y avaient tous une attitude quelque peu suspecte. Toujours au taquet, se méfiant de son prochain et de toutes choses sortant de l'ordinaire sans négliger le moindre détail aussi insignifiant soit-il.

Le jeune homme se présenta sous le nom de Fujihiro. Mais le regard d'Inglim s'attarda sur la jeune fille dont l'identité restait encore inconnue. Elle était belle et avoisinait sûrement la quinzaine. Elle lui avait rendu un sourire poli précédemment, mais un sourire qui semblait forcé. Elle ne devait pas sourire souvent. Dommage. On avait toujours appris à la petite Alice qu'il n'y avait rien de plus beau qu'un sourire, que l'on pouvait toujours tout cacher derrière un sourire. Et cela n'était pas totalement faux dans le fond.
Son regard perçant et pesant fixait toujours l'inconnue, son visage restait impassible, comme dénué de tout sentiment. Tout autour d'elle s'était dissipé durant ce bref instant. Le murmure du vent, le bruit de la pluie lui semblaient étrangement lointain. Le sol semblait s'être dérober sous ses pieds. Plus rien autour d'elle n'était matériel. Il ne restait qu'elles. Puis tout revint soudainement. Trop brutalement. Elle prit une grande inspiration pour ne pas perdre connaissance. Inglim avait mal à la tête et son humeur s'assombrissait. Mais cela, elle n'en laissa rien paraître, comme à son habitude. Elle adressa alors un sourire chaleureux à l'encontre de l'adolescente.
Sa main se resserra sur le bras de Mr. Rébit qu'elle commença à agiter doucement. La tête de la peluche menaçait de glisser de ses épaules à tout moment.