D'autres mensonges ou simple soirée de filles?

Le trajet en voiture fut assez calme. Chanelle rêvassait doucement entre deux moqueries de la part de Glen; rien de bien inhabituel si ce n’est que cette fois, un garçon était en jeu. Glen conduisait assez rapidement, pas qu’elle était une maniaque du volant mais il ne fallait jamais faire attendre le père de Chanelle. Celui-ci avait une tendance à se montrer impatient, surtout qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il advenait de sa fille... il détestait qu’elle oublie son cellulaire! Qui sait ce qui aurait pu lui arriver... voilà en gros à quoi pensait M. Silverhood alors qu’il attendait que Glen arrive avec sa fille.

- Enfin vous voilà!

Dit-il lorsque les deux jeunes adolescentes passèrent le pas de la porte. Elles s’échangèrent un regard complice puis se séparèrent. Chanelle allant rejoindre les côtés de son père et Glen montant dans la chambre de son amie. Elles avaient silencieusement signé l’accord de ne pas parler de Sébastian... ce n’était pas le bon moment. Et ce ne serait sûrement jamais le bon moment, surtout que les pères sautaient si vite aux conclusions!

- Qu’est-ce qui vous a pris si longtemps?

- J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. Tu sais, celui que j’attends depuis si longtemps! Et j’avais aussi ma recherche à faire en histoire. Glen a littéralement dû me tirer de la bibliothèque.

Chanelle parvint à sourire. Elle était une très mauvaise menteuse et détestait le faire, même si en ce moment elle ne mentait pas vraiment. Elle ne faisait que cacher certains faits, et puis son père sembla satisfait. Il ne pouvait sûrement pas concevoir que sa fille lui mente, comme lui il lui mentait. Mais il ne semblait pas encore très heureux. Il tendit un cellulaire bleu à sa fille et Chanelle le saisit doucement dans ses mains.

- Tu l’as laissé sur le comptoir de la cuisine. Tu sais que je n’aime pas que tu l’oublies à la maison. Tu devrais être plus prudente, ma chérie. Pleins de dangers t’attendent à l’extérieur et je ne voudrais pas qu’il t’arrive un malheur... je tiens beaucoup trop à toi.

Chanelle avait baissé la tête après avoir mis son portable dans sa poche, mais releva la tête lorsque son père lui pris les épaules. Ils se regardèrent dans les yeux, l’un sérieux et inquiet, l’autre légèrement repentant.

- Tu as compris?

Chanelle ne pu que hocher la tête. Elle ne savait pas quoi dire. Il l’avait sûrement fait venir pour autre chose que de lui faire un sermon sur l’usage de son cellulaire. Elle tourna tout de même la tête vers les escaliers prête à s’y diriger quand la prise sur son épaule s’affermit doucement.

- Pas si vite! Je n’en ai pas encore finit avec toi. Ce soir j’ai une rencontre très importante avec des gens d’affaires. Ils veulent que je finance leur projet. Glen et toi serez donc seules ce soir. Est-ce que ça cause un problème?

- Bien sur que non.

Chanelle répondit par un sourire au regard interrogateur et inquiet de son père.

- Je crois que l’on pourra se débrouiller pendant quelques heures.

- Tu es bien ma fille.

Et il la tint affectueusement contre lui avant de la laisser aller.

Chanelle monta doucement les escaliers, entra dans sa chambre, posa son sac à terre et s’effondra sur son lit. Elle soupira. Allait-il vraiment dîner avec de potentiels clients, ou cachait-il plus?

Glen était monté dans la chambre de son amie tout de suite après l'avoir laissé auprès de son père. Elle s'allongea sur le divan pour attendre le retour de Chanelle.

En attendant, elle laissa ses pensées se promener, elles s'arrêtèrent sur un sujet en particulier, le gars qui était avec Chanelle. Laissant toutes pensées de méfiance de côté, elle se rappela toute l'attention qu'elle recevais du côté masculin. Elle avait dit à Chanelle que l'attention la rendait inconfortable, ce qui est vrai mais pour elle, c'était un besoin de ne pas se sentir seule. Elle aimait avoir un homme dans sa vie. Peut-être pas des hommes qui lui courrait après, mais elle n'aimait pas ne pas avoir de chum.

C'est à cet instant que Chanelle entra dans la chambre et s'effondra sur son lit après avoir posé son sac par terre. Glen l'entendit soupirer et lui demanda:

- Qu'est-ce qu'il a dit?

Elle l'avait dit avec son ton de déjà savoir qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

- Qu'est-ce qu'il a dit?

Chanelle leva la tête et regarda son amie. Glen se doutait que quelque chose n’allait pas, cela paraissait dans son ton de voix. Et elle avait raison, quelque chose n’allait pas.

- Il sera absent ce soir. Des clients quelconques.

Chanelle haussa les épaules, et préféra s’asseoir sur son lit que d’y rester allongé. Le ton de voix impliquait autre chose... comme si elle doutait des propos de son père, ce qui était le cas. Il était rare que M. Silverhood s’absente de la maison pour des raisons professionnels durant la soirée; il préférait se reposer et passer du temps avec sa fille. En plus, Chanelle connaissait son père comme personne (enfin sauf pour quelques détails) et était au courant de chacun de ses tics.

Lorsqu’il lui mentait, sa voix semblait plus sérieuse, comme s’il avait récité un texte plusieurs fois avant de le prononcé. Aussi, il avait tendance à la regarder plus souvent dans les yeux que d’habitude, comme s’il voulait lui montrer quelque chose. Des petits détails de ce genre que d’autre gens que Chanelle n’aurait sûrement remarqué, il fallait bien le connaître.

Tout ça, Glen le savait et elle aurait été prête à écouter Chanelle radoter pendant des heures au sujet de son père, mais elle avait envie de faire autre chose ce soir-là. Pas question de trop se morfondre. Sans son père pour les surveiller ou leur donner un couvre-feu elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient!

- Mais bon, je n’ai pas vraiment envie de parler de mon père pour l’instant... Que veux-tu faire ce soir?

- Il sera absent ce soir. Des clients quelconques.

Elle sut par le ton de voix de son amie qu'elle ne croyait pas son père pour un instant. Chanelle se releva et s'assit sur son lit et Glen vint la rejoindre.

- Mais bon, je n’ai pas vraiment envie de parler de mon père pour l’instant... Que veux-tu faire ce soir?

Glen y pensa quelques instants avant de répondre.

- Et bien, on va définitivement profiter de l'absence de ton chère papa, mais premièrement, il faut absolument que tu me donnes tout les détails sur ce gars de la bibliothèque!

Elle regarda Chanelle avec une expression moqueuse. Elle savait que Chanelle ne serait pas des plus confortables à parler de gars, mais bon, elle devait savoir tout! C'était une occasion rare qui se présentait à Glen.

- Et bien, on va définitivement profiter de l'absence de ton chère papa, mais premièrement, il faut absolument que tu me donnes tout les détails sur ce gars de la bibliothèque!

Chanelle se mit à sourire bien malgré elle lorsque Glen mentionna Sébastian, puis captant l’expression moqueuse de son amie, sûrement une réaction face à son air béat, la jeune fille se mit à rougir légèrement. Elle ouvrit la bouche, puis la refermant... décidant de penser à ce qu’elle allait dire, puis se décida. Malheureusement, elle ne parvint qu’à bafouiller quelques paroles.

Elle s’arrêta donc de parler un moment, rougissant de plus belle, très embarrassée. Puis elle réessaya.

- En fait, j’étais à la bibliothèque et je cherchais ce livre parmi les nouveautés. Mais je ne l’ai pas trouvé. Alors j’ai décidé de travailler sur mon projet d’histoire.
Puis là, j’entends une voix qui se met à murmurer à mon oreille. Il s’agissait d’un jeune garçon. J’étais surprise qu’il se mette à me parler. Surtout que... je le trouvais... hum, beau.

Chanelle se remit à rougir. Sa rencontre avec Sébastian n’avait pas grand chose de spécial... loin de romances dont elle avait l’habitude se remplir la tête auparavant.

- Puis il me passa le livre que je n’avais pas trouvé. J’étais si contente! Alors je l’ai remercié, puis il m’a proposé e m’aider pour mon projet d’histoire. Et c’est là que tu es arrivé en me tirant de force de la bibliothèque... tu peux me dire pourquoi tu étais si pressée?

Lorsque Glen vit que Chanelle rougissait, elle eu de la difficulté de ne pas rire de l'embarras de son amie. Cependant, c'était complètement naturel qu'elle se sente embarrassée, c'était après tout la première fois que vienne le tour de Chanelle de parler d'un gars. Chanelle essaya de parler à plusieurs reprises mais fut incapable de prononcer un mot ce qui la fit rougir encore plus. Finalement elle se repris.

- En fait, j’étais à la bibliothèque et je cherchais ce livre parmi les nouveautés. Mais je ne l’ai pas trouvé. Alors j’ai décidé de travailler sur mon projet d’histoire.

Glen patienta car elle savait que la partie plus intéressante allait venir.

- Puis là, j’entends une voix qui se met à murmurer à mon oreille. Il s’agissait d’un jeune garçon.

Elle plissa les yeux de suspicion. C'était étrange qu'il vienne murmurer dans son oreille, déjà qu'une bibliothèque c'est très silencieux. Cela lui ferait peur si un gars venait murmurer à son oreille.

- J’étais surprise qu’il se mette à me parler.

Là Glen commença à être vraiment exaspérée, son amie avait définitivement une trop basse confiance en soit!

- Surtout que... je le trouvais...

* Admets-le! Tu le trouvais beau! *

- ...hum, beau.

* Je le savais! *

Chanelle se mit encore à rougir encore plus et Glen sourit.

- Puis il me passa le livre que je n’avais pas trouvé. J’étais si contente! Alors je l’ai remercié, puis il m’a proposé de m’aider pour mon projet d’histoire.

* Ouais très plausible! Il ne voulait simplement que t'aider et qu'ensuite, tu te rapproches de lui et Dieu sait ce qu'il aurait pu te faire! *

- Et c’est là que tu es arrivé en me tirant de force de la bibliothèque... tu peux me dire pourquoi tu étais si pressée?

Justement la question à laquelle Glen ne voulait pas répondre. Elle décida donc dessayer de lignorer le mieux que possible sans élever les suspicions de son amie.

- Ben c'est évidant non? Ton père, voulais que j'aie te trouver, il est impatient ce qui a été amplifié par le fait que t'as oublié ton portable et ça faisait déjà une heure que j'étais partie. Désolée d'avoir gâché ta rencontre avec M. Le beau, mais j'étais pressée de revenir. De toute façon tu pourra l'appeler et vous vous rencontrerez un autre temps. Il t'a évidement donné son numéro, c'est comme imprimé dans le cerveau des gars de donner leur info aux filles dès qu'ils en ont la chance.

Elle regarda son amie avec une expresion qui fit augmenter l'évidence de ce qu'elle venait de dire.

- Alors c'était quoi son nom?

- Ben c'est évidant non? Ton père, voulais que j'aie te trouver, il est impatient ce qui a été amplifié par le fait que t'as oublié ton portable et ça faisait déjà une heure que j'étais partie. Désolée d'avoir gâché ta rencontre avec M. Le beau, mais j'étais pressée de revenir.

Chanelle arqua ses fins sourcils, peu convaincue... Ah, pourquoi était-elle si suspicieuse! Ce n’était pas parce que son père lui mentait que sa meilleure amie le ferait aussi.

- De toute façon tu pourras l'appeler et vous vous rencontrerez un autre temps. Il t'a évidement donné son numéro, c'est comme imprimé dans le cerveau des gars de donner leur info aux filles dès qu'ils en ont la chance.

Ce dernier commentaire effaça toute suspicion de la tête de Chanelle, qui perdit un peu de son sourire. Il n'avait pas eu le temps de lui donner son numéro et elle s'apprêta à le dire à Glen, lorsqu’un détail lui revint en tête. La page deux est particulièrement intéressante.

- Alors c'était quoi son nom?

- Il s’appelle Sébastian et il se peut bien qu’il m’ait laissé quelque chose.

Chanelle se pencha donc pour ramasser son sac et farfouilla rapidement dedans, cherchant le fameux livre. Lorsqu’elle le tint finalement en main, elle s’empressa de l’ouvrir, découvrant le mystère de la page deux. Elle découvrit rapidement ce qu’elle recherchait... un numéro de téléphone...

- Devrais-je l’appeler?

Chanelle regardait son amie. Glen avait beaucoup plus d'expérience qu'elle avec les garçons, elle devrait être en mesure de la conseiller, non?

- Il s’appelle Sébastian et il se peut bien qu’il m’ait laissé quelque chose.

Elle arqua ses sourcils, il avait donc réussi à lui laisser son numéro? Tant mieux, cela voulait dire que ses suspicions inutiles n'avaient pas tout gâché. Chanelle se pencha pour chercher quelque chose dans son sac. Lorsqu'elle le sortit enfin, Glen vit que c'était un livre. Son amie l'ouvrit à ce qui semblait être la deuxième page et Glen vit qu'il y avait effectivement un numéro de téléphone inscrit sur le papier usé du livre.

- Devrais-je l’appeler?

Glen regarda son amie avec un air incrédule.

- Non! Tu ne peux pas l'appeler!

- Non! Tu ne peux pas l'appeler!

Elles se regardaient mutuellement d’un air incrédule. Pourquoi ne voulait-elle pas qu’elle l’appelle? Peut-être qu’elle n’aimait pas Sébastian... même si elle n’avait pas vraiment de raison de ne pas l’apprécier. Tout comme elle n’avait pas de raison pour l’apprécier non plus. En fait, aucune des deux ne le connaissait vraiment ? Était-ce pour ça que Glen ne voulait pas qu’elle l’appelle ? Chanelle n’en avait franchement aucune idée, c’était un vrai mystère.

- Mais pourquoi pas?

- Mais pourquoi pas?

L'expression de Glen devient encore plus incrédule.

- Évidement parce que c'est comme une règle non-écrite! Tu ne peux pas appeler quelqu'un qui vient de te donner son numéro le jour même! C'est simplement inconcevable! Attends quelques jours!

Glen regarda son amie pour faire certain qu'elle comprenait et ajouta:

- De toute façon tu n'aurais rien à porter si tu devais le rencontrer encore si tôt. Il faudrait aller magasiner! Et tu sais bien que le magasinage ça ne se fait pas instantanément!

Elle fit radoucir son expression lorsqu'elle vit que son amie ne se remettait que lentement du choc de toutes ses paroles brusques.

- Aucune inquiétude! Tu as moi pour t'aider maintenant!

L'expression de Glen devient encore plus incrédule. Et Chanelle en aurait presque sourit si elle n’aurait pas tant attendu la réponse de Glen. Pourquoi pas?

- Évidement parce que c'est comme une règle non-écrite! Tu ne peux pas appeler quelqu'un qui vient de te donner son numéro le jour même! C'est simplement inconcevable! Attends quelques jours!

Cette fois, Chanelle ne pu retenir son sourire. Les fameuses règles non-écrite! Il faudrait bien les écrire un jour... sinon comment s’en souvenir. Mais bon... attendre quelques jours ? Pourquoi attendre! Quelle différence ça ferait entre appeler maintenant ou plus tard! Peut-être l’oublierait-elle? Mais bon, si Glen disait qu’il fallait attendre...

- De toute façon tu n'aurais rien à porter si tu devais le rencontrer encore si tôt. Il faudrait aller magasiner! Et tu sais bien que le magasinage ça ne se fait pas instantanément!

Ah, elle avait complètement raison! Quelle idiote elle avait été! Chanelle n’y aurait jamais pensé, il lui fallait vraiment une nouvelle garde-robe! Un seul coup d’œil à ce qu’elle portait le lui confirma. Il lui faudrait aller au centre d’achat le plus tôt possible! Cela faisait trop longtemps qu’elle n’y avait pas vraiment acheté de vêtements, tout ce qu’elle avait, elle l’avait déjà porté trop souvent!

- Aucune inquiétude! Tu as moi pour t'aider maintenant!

En effet quelle chance!

- Dire que j’étais prête à l’appeler! Une chance que tu es là... et bien je suppose qu’il ne nous reste qu’une seule chose à faire ce soir...
Allez magasiner !

- Dire que j’étais prête à l’appeler! Une chance que tu es là... et bien je suppose qu’il ne nous reste qu’une seule chose à faire ce soir...
Allez magasiner !

Chanelle ne pouvait pas avoir plus raison. Il fallait partir aussitôt que possible! Cependant en jetant un coup d'œil à ce qu'elle et son amie portaient, Glen se ravisa.

- Je suis complètement en accord avec ça mais il faut qu'on se trouve des meilleurs habits à porter. Me voies-tu entrer dans une boutique avec ce que je porte? Ce serait affreux! En plus, tu peux profiter de quelque chose de mieux à porter aussi... Viens je t'emmène dans mon garde robe!

Elle se leva et pris Chanelle par la main pour la guider vers sa chambre où se trouvait son garde robe rempli de toutes les superbes habits, souliers et accessoires designer qu'elle avait acheté dans les nombreuses boutiques qu'elle avait visité autour du monde, ou que son père à elle lui avait offert en cadeau.

- Je suis complètement en accord avec ça mais il faut qu'on se trouve des meilleurs habits à porter. Me voies-tu entrer dans une boutique avec ce que je porte? Ce serait affreux! En plus, tu peux profiter de quelque chose de mieux à porter aussi... Viens je t'emmène dans mon garde robe!

Glen tira donc une Chanelle confuse et surprise en direction de sa chambre. Il faudrait qu’elles se changent pour aller magasiner, pour acheter des vêtements? C’était le concept le plus idiot que Chanelle avait jamais entendu. Par contre elle ne voulait pas vexé son amie Glen, qui semblait si enthousiasme. En plus, il ne servirait à rien de commencer une grosse discussion sur le sujet... il était tant de magasiner.

Pour n’importe qu’elle fille normale, le garde-robe de Glen était une réelle mine d’or. Elle possédait tant de vêtements et d’accessoire qu’on se demandait comment sa garde-robe pouvait tout contenir sans déborder! Certaines en auraient eu mal aux yeux. Mais pour Chanelle, c’était parfaitement normal. Sa garde-robe aussi était assez grosse mais pas autant que celle de Glen, il fallait l’avouer, car Chanelle préférait acheter des livres que la nouvelle mini-jupe à la mode... surtout qu’elle n’aimait pas vraiment de mini-jupe.

Que Glen lui ouvre sa garde-robe était un vrai honneur et Chanelle lui en était reconnaissante malgré tout. Glen sortit alors quelques ensembles qu’elle étala sur le lit. Ils étaient tous super, tout à fait le style de Glen. Sa personnalité se reflétait tellement dans ses vêtements qu’on croyait presque les entendre crier Glen!

- Wow... jolis ensemble!

Chanelle lança un sourire à la seule personne sur Terre, elle en était certaine, qui pourrait l'aider.

Dès qu'elle sortit les ensembles Glen commença à analyser les choix qui s'offraient à elle. Elle avait choisi les habits qui iraient bien sur Chanelle et maintenant il ne restait qu'à en choisir un. En regardant les options elle se décida finalement sur une chemise de Jean Paul Gaultier, une paire de jeans serrés et ses bottes Prada de l'automne dernier. Elle les tendis vers son amie.

- Tiens, change toi, je reviens.

Elle entra ensuite dans son garde robe pour se choisir un habit ce qui lui prit à peine deux minutes car elle savait déjà ce qui serait parfait pour l'occasion. Elle s'habilla et pris son sac à main Gucci avant de sortir voir si Chanelle avait fini.

- Chanelle? On s'en va. J'espère que t'es prête!

Glen analysait les choix qui se tenaient devant elle, et Chanelle su que son amie choisirait pour elle. Au moins, il ne s’agissait pas de tenues trop osées si on peut dire... pas que Glen aimait s’habiller avec des vêtements qui ne lui couvrait même pas la moitié du corps mais parfois celle-ci portait des vêtements que elle, Chanelle ne porterait jamais. Ce qui n’était pas vraiment une mauvaise chose.

Finalement, Glen porta son choix sur une tenue simple composé d’une paire de jeans serrés, un chemisier et une paire de bottes.

- Tiens, change toi, je reviens.

Chanelle acquiesça et se changea. Elle aurait peut-être aimé une paire de jean légèrement plus confortable mais ça allait. Un regard dans le miroir lui suffit pour savoir que Glen avait bien choisit, cela lui allait assez bien. Puis Glen arriva, aussi bien habillé que jamais.

- Chanelle? On s'en va. J'espère que t'es prête!

- Oui, attends une seconde je prend mon sac!

Glen l’attendait à la porte d’entrée, et Chanelle l’accueillit en souriant. Elles allaient bien s’amuser ce soir. Elle se retourna donc pour prendre ses clées et se dirigeant vers la porte, sourit à Glen.

- Alors on y va!

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